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Version complète : 1er vol sur Lijiang ce mardi 24 février
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Lac Lugu dernier TP avant l'arrivée.

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JIJI,

je confirme que cette scene est une magnifique reussite par la qualite de son modele, la beaute et la coherence graphique de ses textures et son potentiel d'exploitation en vol de ( tres hautes) montagnes.

Pour un coup d essai, cest un coup de Maitre ! sincerement un grand bravo admiratif... On va beaucoup voler sur cette scene en s'envoyant (tres haut) en l air ! Il y a aussi un tres beau potentiel de vol de pentes sur des distances impressionnantes et sans doute aussi, mais cela reste a decouvrir, du vol d onde ?

Pour finir un vol tres plaisant ce matin avec tous les copains ! Merci pour ce(s) moment(s)....
amicalement
Jean Francois
Un petit recit etno trouve sur le WEB au sujet des peuples du lac LUGU...en complement de mes commentaires ce matin sur la culture tres particuliere de cette region. Machos s abstenir...

Les hommes et les femmes Mosso autour du lac Lugu se partagent strictement les rôles. En marge de leur activité de gardien de troupeau, les premiers, également pêcheurs, peuvent parfois quitter le foyer afin de vendre leurs produits dans les zones limitrophes. Seuls les hommes sont autorisés à s’occuper du cheptel, chose peu commune en comparaison des autres ethnies de la région. Une autre tradition plutôt singulière concerne le sort réservé aux chiens, très respectés et jamais « dans l’assiette » contrairement à l’habitude chinoise. En effet, les Mosso les considèrent comme leur égal faisant partie de la famille. Lors des rites d’initiation du passage à l’adolescence, les jeunes mosso sont amenés à prier les chiens.

Les femmes prennent soin des cultures et ne quittent jamais le foyer plus d’une journée. Jusqu’au milieu du 20ème siècle, les pommes de terre représentaient la principale culture de base, remplacée peu à peu par celle du riz. D’autres légumes, comme notamment, le potiron, viennent en complément. Les femmes gèrent l’entretien de la maison et l’éducation des enfants. La maison et les terres se transmettent par la lignée maternelle mais l’homme garde le pouvoir de décision politique. Autrefois, la tribu avait un système de castes constitué d'une petite classe de nobles et d’esclaves.

Les Mosso pratiquent l’union libre. Dès leur puberté, les jeunes filles peuvent nouer des relations hors mariage. A la tombée de la nuit, elles sont librement visitées par leurs amants qui rentrent chez eux au petit matin. Ainsi, au cours de sa vie, un homme mosso peut s’accoupler avec des dizaines de femmes. La maisonnée se rassemble autour de la mère ses frères, ses enfants et les enfants de ses filles sans aucun autre homme. Souvent, les enfants ignorent leur filiation paternelle.

Le peuple Mosso suit une religion traditionnelle avec, comme dépositaires, les Daba (sorciers et chamans) parallèlement à celle des Dongba pour les Naxi. Mais, récemment, le bouddhiste du Tibet voisin connaît une grande popularité dans cette région. Contrairement aux Mosso, les Naxi possèdent des textes liturgiques rédigés à l’aide d’une écriture pictographique originale;

Ce qui semble étrange dans la mesure où les Mosso et les Naxi partagent une origine commune et se sont cotoyés pendant des siècles. Il existe peut être des écritures rituelles similaires à celles des Naxi, mais le secret reste bien gardé. La religion Naxi et ses textes ont été sévèrement réprimés dans le passé.