Le Capitaine Ferdinand FERBER : pionnier et visionnaire
D'abord : « Pas à pas, saut à saut, vol à vol. »
Plus tard : « De crête à crête, de ville à ville, de continent à continent. »
Toutes ses prédictions, qui à l'époque paraissaient des utopies ridicules, se sont réalisées complètement.
Le capitaine Ferber en tenue du 19-ème régiment d'Artillerie
Ferdinand FERBER (1862-1909) est une des figures les plus importantes et pourtant peu connue des précurseurs de l’aviation française. La première raison de ce quasi-silence tient à sa profession car, en tant que militaire, il est tenu au devoir de réserve et ne peut s’exprimer et agir qu’avec l’autorisation de sa hiérarchie. La deuxième raison est sa disparition précoce, à l’âge de 47 ans, des suites d’un accident d’avion à l'atterrissage alors qu'il participait à la Semaine de l'aéronautique de Boulogne-sur-Mer.
Alors que son œuvre aéronautique ne couvre qu’une dizaine d’années, elle demeure fondamentale car il est le premier Français à avoir compris l’importance des essais de vol d’Otto Lilienthal dont il s’est inspiré pour ses premiers appareils. Souhaitant créer un mouvement d’opinion en faveur de l’aviation, il s’y consacre inlassablement par ses écrits, ses conférences et surtout par ses expérimentations publiques. Il cherche aussi à entrer en relation avec tous ceux qui travaillent sur le plus lourd que l’air. C’est ainsi qu’il est en correspondance avec Clément Ader, Octave Chanute et les frères Wright.
Sa disparition précoce, alors qu’il vient de publier un livre remarquable "L’Aviation, ses débuts, son développement" met un terme à l’époque des précurseurs du plus lourd que l’air.
Le capitaine Ferdinand Ferber aux commandes du Ferber IX lors du vol du 14 juillet 1909 sur le polygone d'Issy-les-Moulineaux.
Ici un résumé de la vie et des œuvres de Ferber
Pour en savoir beaucoup plus, Il faut lire cet excellent article de l' Institut de Stratégie Comparée (ISC)
Le 7 janvier 1909, Ferber obtiendra de l'Aéro-Club de France le brevet de pilote n° 5 bis
"J'ai fait la course sur la terrasse avec une fourmi et j'ai été battu. Alors je me suis assis au soleil et j'ai pensé aux esclaves milliardaires de Wall Sreet." Christian BOBIN - L'homme-joie.